samedi 29 décembre 2018

#32QC – Marie « Adélina » MAZOT - sosa 33

Et voilà le 6e article de la série #32QC. 

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne. 

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 

Je vais maintenant vous parler de Marie « Adélina » MAZOT (sosa 33 de mes filles) et de ses frères et sœurs. 

Pour commencer, repérons où se situe Adélina dans l’arbre de mes filles. 



Pour rencontrer cette famille, nous nous rendons à Éturqueraye, petite commune située au nord du département de l’Eure. 
 
Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr/


Les parents d’Adélina sont Frédéric Marc MAZOT (1825-1892) et Prudence « Sévère » CHICOT (1824-1908). Ils se sont mariés à Routot le 9 mars 1848. 

Adélina est la 3e des 4 enfants de Frédéric et Sévère, elle est née le 28 octobre 1856 à Éturqueraye au hameau des Bordeaux. 

Les frères et sœurs d’Adélina sont : 
  1. Almédorine Émilie 
  2. Louise « Albertine » 
  3. Henri Désiré Frédéric 

1 – Almédorine Émilie MAZOT est née le 18 septembre 1848 à Routot. Elle devient servante de ferme. 
Le 28 juillet 1867, célibataire, elle donne naissance à une fille Marie Almédorine. 
Le 20 mars 1873, elle met au monde une deuxième enfant sans père : Émilie Almédorine. 
Almédorine épouse Louis Prudent MARAIS le 30 septembre 1878. Elle décède sans avoir eu d’autres enfants le 17 novembre 1880 à seulement 32 ans. 
Sa première fille Marie épouse le 7 septembre 1889 Désir André DUCHENE. Au mariage, ils légitiment Léon, un enfant né de Marie et père inconnu 2 ans plus tôt le 14 février 1887. Ils auront 2 autres enfants, Alice en 1893 et Germaine en 1899. 
Sa deuxième fille Émilie se marie le 14 janvier 1893 avec Alexandre Jean FAISQUES, ils auront 4 enfants : Louise (1894), Lucienne (1896), Lucien (1898) et Lucie (1904). 

2 – Louise « Albertine » MAZOT voit le jour le 11 juillet 1855 au hameau des Bordeaux à Éturqueraye. Elle devient couturière.
Comme sa sœur, elle met au monde 2 enfants naturels : Charles Frédéric en 1871 alors qu’elle a à peine 16 ans et Ferdinand Albert Désiré en 1874. Malheureusement, les deux décèdent dans leur première journée. 
A l’âge de 30 ans, le 27 mai 1886, elle épouse Louis Désiré BÉNARD. Ce dernier est veuf de Alphonsine Henriette ROUSSEL décédée 7 mois plus tôt, le 6 octobre 1885 et avec laquelle il a eu 3 enfants : des jumelles décédées dans leur première journée en 1880 et Marie Joséphine BÉNARD née le 15 août 1883.
Je ne leur connais qu’un seul enfant : Louise Marie Albertine née 11 ans après leur mariage le 17 octobre 1897. 
Je ne sais ni où ni quand Albertine et son époux son décédés 

3 – Henri Désiré Frédéric MAZOT est né le 22 mars 1867 au même endroit que ses sœurs. Il devient couvreur en paille.
Il effectue son service militaire du 12 novembre 1888 au 23 septembre 1891 au 155e régiment d’infanterie. Il mesure 1m68, a les cheveux, sourcils et yeux châtains. 
Il épouse Élise Atoline Adèle LEPART le 5 avril 1894. Je ne leur connais qu’un seul enfant Henriette Désirée Élise née 4 mois après le mariage le 15 août 1894.
Je ne connais pas les date et lieux de décès de Henri et Élise.


Adélina devient journalière, elle épouse Louis Mathurin CARRIÉ le 8 janvier 1880 à Rougemontier.

Ils auront 6 enfants : 
- Fernand Louis Aimé (1882) 
- Henri Louis (1885-1960) 
- Albert Désiré (1892-1939) 
- Henriette « Alice » (1893-1981) 
- Maurice Henri (1895-1981) 
- Aliette Marie (1901) 

Adélina décède à 75 ans le 22 novembre 1931. 


Je vous parlerai des 6 enfants d’Adélina dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.

J'avais évoqué la famille MAZOT dans l'article : Les contrariétés de Frédéric.

jeudi 27 décembre 2018

#32QC – Louis Mathurin CARRIÉ - sosa 32

Et voilà le 5e article de la série #32QC.

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne.

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil.

Je vais maintenant vous parler de Louis Mathurin CARRIÉ (sosa 32 de mes filles) et de ses frères et sœurs.

Pour commencer, repérons où se situe Louis dans l’arbre de mes filles.



Pour rencontrer cette famille, nous nous rendons à Routot, petite commune située au nord du département de l’Eure.

Carte issue du site www.geoportail.gouv.fr/

Les parents de Louis sont Pierre « Mathurin » CARRIÉ (1827-1891) et Aimée « Ambroisine » HARLET (1828-1909). Ils se sont mariés à Routot le 25 novembre 1852.


Louis est l’aîné de 4 enfants, il est né 8 septembre 1853 à Routot au hameau du Clos des Près.

Les frères et sœurs de Louis sont :
  1. Armandine Ambroisine
  2. Alphonse Édouard Désiré
  3. Théophile Alphonse
1 - Armandine Ambroisine CARRIÉ est née le 25 juin 1858 au hameau de La Mare Blanc-Pain à Routot. Elle devient journalière. A 25 ans, le 29 janvier 1884, elle épouse Paul RULOS, journalier comme elle.

Paul est un enfant abandonné. Il a été trouvé exposé dans le tour de l’Hospice Général de Rouen le 23 mars 1856, âgé d’environ 3 jours. Il était revêtu des effets ci-après : « Une toque de futaine, un bandeau de calicot garni de tulle, un bonnet de calicot broché garni de tulle, une chemise de toile garnie de tulle, une brassière d'indienne à carreaux de diverses couleurs, une pointe fond blanc à pois violets, une couchette de toile, deux langes : un de toile et le second de bélinge blanc ».

Un billet indiquait : « j'ai exposé aujourd'hui le nomé désiré eugenne ce 23 mars à neuf heur du soir dix huit cent cinquante six »

Malgré les prénoms donnés dans le billet, l’enfant a reçu un nouveau prénom et un nom, tel que c’était systématiquement procédé à l’hospice général de Rouen.

Il est écrit sur le procès-verbal de son admission qu’il est « conscrit classe 1976 » mais je ne l’ai pas trouvé, ni en Seine-Maritime, ni dans l’Eure.

Paul et Armandine vont avoir 4 enfants, 3 sont mort-nés et n’auront pas droit à un prénom à l’état civil : une fille le 21 novembre 1887 et 2 garçons le 14 avril 1892 et le 18 juillet 1894.

Paul Adrien est né le 14 avril 1889 mais il décède 1 mois et demi plus tard le 8 juin 1889 alors qu’il était en nourrice chez Louis Mathurin CARRIÉ, son oncle.

Armandine décède à Routot le 7 septembre 1916 à 58 ans. Je n’ai pas encore trouvé le décès de Paul.

2 - Alphonse Édouard Désiré CARRIÉ voit le jour le 28 juillet 1863 au hameau du Criquet à Routot. Il décède un mois après son premier anniversaire le 23 août 1864

3 - Théophile Alphonse CARRIÉ est né 1/2 heure après son frère jumeau le 28 juillet 1863. Il devient journalier. Le 25 juillet 1885 à Rougemontiers, il épouse Florentine « Alphonsine » DUVAL, née en 1860 à Bosc-Renoult-en Roumois, fille de Philéas DUVAL et de feue Rose Vitaline LESAGE. Sur son acte de mariage, il est précisé qu’il est exempté du service militaire.

Ils vont avoir 4 enfants :

- Louis Armand Robert né le 15 février 1893. Parti au service militaire le 27 novembre 1913, il reste sous les drapeaux au moment de la déclaration de guerre. Il est tué à l’ennemi le 23 octobre 1914 à Couin (Pas-de-Calais), il avait 21 ans. Il est déclaré « Mort pour la France ».

- Arthème Albert Théophile né le 25 octobre 1895. Ajourné article 18 (constitution physique trop faible), il est appelé au service armé article 19 (hommes bons pour le service auxiliaire) en 1915. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le 9 septembre 1915, il décède le 16 avril 1916, tué à l’ennemi secteur de Douaumont (Meuse). Il avait 20 ans. Il est déclaré « Mort pour la France ».

- René Eugène né le 21 février 1897. Ajourné article 18 comme son frère, il est appelé au service armé et arrive au corps le 6 septembre 1916. A cette date, ses 2 frères aînés sont morts. Il est réformé temporaire le 12 juillet 1917 pour « reliquat de bronchite grippale ». Classé service auxiliaire, le 12 juin 1919, il est rappelé au 24e régiment d’infanterie le 12 juillet 1919. Il est finalement démobilisé le 9 octobre 1919. Il est libéré de toute obligation militaire par anticipation le 24 octobre 1935 « comme père de 6 enfants vivants ». Il épouse Madeleine Marie Antoinette LECASBLE le 7 avril 1923 et décède à 77 ans le 3 août 1974.

- Marie Albertine Renée née le 6 juin 1902. Elle décède célibataire le 27 août 1934.

La famille apparaît sur les recensements de Rougemontiers, d’abord au hameau de la Mare de la Vallée (1891 et 1896) puis, à partir de 1901 au hameau des Hardouins.

En 1911, Alphonsine est seule avec Louis, 17 ans, qualifié de bûcheron et Marie, 8 ans. Arthème, 15 ans, est domestique agricole et domicilié chez son patron.

Il est indiqué sur l’acte de mariage de René en avril 1923 que la profession et le domicile de Théophile sont inconnus.

Le divorce entre Alphonsine et Théophile est prononcé le 24 août 1923. Apparemment, si on en croit les recensements, il avait déjà quitté le domicile conjugal en 1911. Il n’y a aucune trace de son décès.

Alphonsine décède le 24 février 1931 à 70 ans.


Louis Mathurin devient cordonnier. Il effectue son service militaire du 6 janvier 1875 au 13 août 1878 au 41e régiment d’infanterie stationné à Bernay. Il mesure 1m56, a les cheveux et sourcils noirs, les yeux châtains, le front bombé, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Il passe dans la réserve de l’armée active le 30 juin 1879 et dans celle de l'armée territoriale le 1er septembre 1884. Il est libéré su service militaire le 1er novembre 1899.

Il épouse Marie « Adélina » MAZOT le 8 janvier 1880.

Ils auront 6 enfants :
- Fernand Louis Aimé (1882)
- Henri Louis (1885-1960)
- Albert Désiré (1892-1939)
- Henriette « Alice » (1893-1981)
- Maurice Henri (1895-1981)
- Aliette Marie (1901)

Louis décède à 67 ans le 9 novembre 1920.


Je vous parlerai des 6 enfants de Louis dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.

La fiche Geneanet de Louis Mathurin CARRIÉ

samedi 10 novembre 2018

#16AAGP – Marie Joséphine « Léontine » GRAINDORGE et Victor Jules JARDIN– sosa 29 et 28

J’avais présenté le projet #16AAGP dans cet article. Le principe est le même que pour le projet #32QC, recenser tous les frères et sœurs des 16 arrières-arrières-grands-parents de mes filles ainsi que leurs enfants. 

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil

Les fratries de Léontine et Victor sont présentés dans les 2 articles suivants : 


Victor Jules JARDIN est né le 19 mai 1862 à Messei au village de l’Oisellière.
Au moment de son recrutement militaire, Victor est domestique. Il a les cheveux et sourcils châtains, les yeux bruns, le front haut, le nez gros et la bouche grande, le menton rond et le visage ovale. Il est très grand pour l’époque puisqu’il mesure 1m82. Il effectue son service militaire du 2 décembre 1883 au 24 septembre 1887 au 116e régiment d’infanterie. Il passe dans la réserve de l’armée active le 1er juillet 1888. Il y accomplit 2 périodes d’exercices, la première dans le 104e, la deuxième dans le 317e, du 28 août au 18 septembre 1889 et du 26 septembre au 23 octobre 1892. Il n’effectue pas de périodes d’exercices dans l’armée territoriale car il est « dispensé 6 % » en 1898, c’est à dire qu’il est considéré comme « soutien indispensable de famille ». Il est définitivement libéré des obligations militaires le 1er octobre 1908. 
Victor Jules JARDIN - archives familiales

Marie Joséphine « Léontine » GRAINDORGE est née le 18 septembre 1867 au village de la Graindorgère à Échalou. Jusqu’à son mariage, elle y vit avec ses parents. Je n’ai malheureusement pas de photos de Léontine. 

Victor et Léontine sont tous les 2 les benjamins de leur fratrie : Victor a 3 sœurs dont une, Aristide, est décédée en 1884. Léontine est la dernière de 9 enfants dont 3 sont décédés en bas âge. 

Victor et Léontine se marient le jeudi 23 mai 1889 à Échalou. Il a 27 ans, elle en a 21. Victor est cultivateur à Messei. 

Le père de Victor, Victor JARDIN, est décédé depuis un peu plus de 18 mois. Angélique HUET, sa mère âgée de 57 ans est présente. Les parents de Léontine, Jean GRAINDORGE, 74 ans, et Joséphine LESECQ, 64 ans, sont également présents. 

Les témoins du mariage sont : 

- Pierre BERTRAND, 47 ans, charpentier, le beau-frère de Victor, l’époux de sa sœur Marie. Ils sont mariés depuis 1873 et ont 6 enfants survivants. 

- Paul GRAINDORGE, 39 ans, cultivateur, lui aussi beau-frère de Victor. Il s’est marié avec Nathalie en 1873, le même jour que Marie et Pierre. Ils ont 3 enfants. 

Paul et Pierre sont aussi les cousins germains de Léontine. Voir cet article 

- Auguste GRAINDORGE, 40 ans, cerclier, le frère aîné de Léontine 

- Adolphe GRAINDORGE, 27 ans, cerclier, un autre frère de Léontine. 

Tous signent l’acte de mariage exceptée Joséphine LESECQ, la mère de Léontine qui déclare ne pas savoir signer. 


Signatures de l'acte de mariage de Victor et Léontine - site internet des archives départementales de l'Orne
Dans un premier temps, les jeunes époux s’installent à Messei au village de l’Oisellière. En 1892, ils déménagent au Ménil-Ciboult, distant d’environ 25 km à l’ouest de Messei. Entre 1894 et 1896, ils reviennent s’installer à Échalou, d’abord au village de la Graindorgère puis à celui de la Sauquerie. 

Ils vont avoir 7 enfants : 
  1. Gustave Adolphe 
  2. André Maxime Léon 
  3. Yvonne Émilienne 
  4. François Eugène « Maxime » 
  5. Germaine « Juliette » Madeleine 
  6. Auguste Maurice Rémi 
  7. Paul Victor Émile 

Léontine décède a seulement 48 ans le 3 juillet 1916. Victor vit jusqu’à 69 ans et s’éteint à Échalou le 1er septembre 1931. 

1 - Gustave Adolphe JARDIN naît le 1er septembre 1890 à Messei. 

Au moment de son recrutement militaire, Gustave est cultivateur. Il est plus petit que son père, il mesure 1m63. Il est blond roux et a les yeux orangés. Son front est petit et vertical, son nez est légèrement busqué et tordu à droite. Son menton est saillant. Son visage est rond. 
Gustave JARDIN - archives familiales
Il effectue son service militaire du 10 octobre 1911 au 8 novembre 1913. Il est rappelé à l’activité le 3 août 1914. Il est blessé par 2 fois au cours du conflit : le 13 décembre 1916 (plaie région lombaire) et le 17 octobre 1918 (plaie jambe gauche). 

Il est cité par 3 fois à l’ordre du régiment : 
- « soldat très énergique et très brave sur le front depuis le début de la campagne, blessé le 13 Xbre 1916 à son poste de combat » 
- « soldat brave et dévoué a assuré le ravitaillement de sa section malgré de violents bombardements pendant la période du 23 mai eu 25 juin 1918 » 
- « très bon soldat, courageux, très brave, s’est porté vaillamment à l’assaut des positions allemandes le 23 juillet 1918 » 

Il reçoit une médaille militaire par décret du 22 décembre 1925 paru au JO du 25 décembre 1925. 
Mention de la médaille militaire de Gustave - JO du 25/12/1925 - Gallica BNF
Le 6 septembre 1924 à Messei, il épouse Marie Élise BOSQUET née le 2 décembre 1895 à Cerisy-Belle-Étoile, fille de Désiré Émilien BOSQUET et de Maria Alexandrine LOUVET
Gustave et Marie - Archives familiales

Je leur connais 2 enfants : Victor Gustave (1926-1972) et Simone Denise Élise. 

Gustave devient maire d’Échalou en 1945. 

Il est nommé chevalier de la légion d’honneur le 25 mai 1960, la cérémonie a lieu à la mairie d'Échalou le 16 octobre 1960. 

Il s’éteint le jour de Noël 1964 à l’âge de 74 ans. Sa femme lui survit et s’éteint à son tour à Flers le 30 juin 1972 âgée de 76 ans. 

2 – André Maxime Léon JARDIN naît au Ménil-Ciboult le 6 février 1893. Il décède à 5 ans et demi le 2 octobre 1898 à Échalou. 

3 – Yvonne Émilienne JARDIN voit le jour le 20 mai 1894 au Ménil-Ciboult. Le 23 juillet 1921, elle épouse Armand Paul TOUZÉ né à La-Selle-La-Forge le 10 février 1899, fils de Jules Désiré TOUZÉ et Alixia Louise DUVAL

Yvonne et Armand - archives familiales
Armand n’a pas fait de service actif. Il est ajourné d’un an en 1918 pour faiblesse, il est maintenu ajourné en 1919 Appelé en 1920, il obtient plusieurs sursis pour maladie. Le 8 mars 1921, il est classé « SX » (service auxiliaire) pour « limitation des mouvements des doigts main droite suite accident avant incorporation ». Dirigé sur son corps le 8 mars 1921, il est « reformé temporaire » par la commission de réforme du 18 mars 1921 pour « faiblesse générale très prononcée. Inspiration rude sommet gauche ». Il est maintenu « réformé temporaire » en 1922 pour « faiblesse de constitution amaigrissement obscurité respiratoire des sommets ». Classé « Service auxiliaire » en 1923, il y sera maintenu en 1926 pour « gêne fonctionnelle main droite » et « faiblesse ». Il sera finalement libéré du service militaire par anticipation le 15 mars 1835 car père de 6 enfants. 

Yvonne et Armand vont effectivement avoir 6 enfants : Denise Léontine (1922-2012), Thérèse Germaine (1924-1995), Jacques Gustave (1926-2011), Louise Madeleine, Paul et Pierre. 

Armand décède le 24 décembre 1955 âgé de 56 ans. Yvonne vit jusqu'à 84 ans et s'éteint le 28 décembre 1978.

4 – François Eugène « Maxime » JARDIN naît à Échalou au hameau de la Graindorgère le 15 mai 1896. Au moment de son recrutement militaire, Maxime est cultivateur. Il mesure 1m70, a les cheveux châtains clairs et les yeux marrons. Son front est large, son nez busqué et long, son visage rond. 
Maxime JARDIN - Archives familiales

Il est incorporé au 3e régiment d’artillerie coloniale le 8 avril 1915. En 1918, il est proposé pour la réforme pour « ostéo-arthrite bacillaire du coude gauche ». En 1921 et 1922, l’état de son coude de s’améliore pas, il est très limité dans ses mouvements, il est donc maintenu « réformé définitif invalidité permanente 40 % ». 

Le 24 janvier 1920, il épouse Marie Isidorine TOUZÉ née le 10 mai 1900 à La Selle La Forge. Elle est la sœur d’Armand qui, en 1921, épousera Yvonne, la sœur de Maxime. 

Maxime et Marie - Archives familiales
Je leur connais 4 filles : Louise Marie (1921), Alice Denise Émilienne (1922), Cécile Ernestine (1925) et Jeanne Paule. 

Marie s’éteint à 80 ans le 7 mars 1981 à Flers. Maxime vivra jusqu’à 92 ans : il décède le 3 décembre 1988 à Messei. 

5 – Germaine « Juliette » Madeleine JARDIN voit le jour le 6 août 1899 à Échalou au village de la Sauquerie. 

Juliette (à gauche) et Yvonne (à droite) - archives familiales


Le 29 mars 1921 à La-Selle-La-Forge, elle épouse Émile Victor Pierre MESNIL né au même lieu le 28 octobre 1891, fils de Victor Pierre MESNIL et de Marie Désirée LEMOINE

Juliette et Emile - archives familiales

Émile Victor Pierre MESNIL est incorporé au 14e régiment de Hussards 1er octobre 1912. Passé au 8e groupe de cavaliers de remonte le 1er juillet 1914, il est maintenu aux armées du fait du conflit. D’abord au 9e régiment de chasseurs en 1915, il passe par différents régiments d’artillerie à partir de septembre 1916 et jusqu’à la fin de la guerre. Il reçoit une croix de guerre après avoir été cité à l’ordre de son régiment : « canonnier d’une très grande bravoure. Pendant la journée du 14 août [1917] malgré un violent bombardement a fait preuve de beaucoup de sang-froid en remplissant les fonctions de tireur avec une tranquillité remarquable ». 

Émile décède à seulement 37 ans le 2 mars 1929. Juliette s’éteint à 81 ans le 23 février 1981 à Argentan. Je ne leur connais pas d’enfants. 

6 – Auguste Maurice René JARDIN voit le jour le 7 octobre 1900 au village de La Sauquerie à Échalou. 

Cultivateur comme ses frères, il effectue son service militaire au 13e régiment d’artillerie du 15 mars 1920 au 2 mars 1922. Il mesure 1m69, a les cheveux châtains foncés, les yeux roux, le front haut et vertical, le nez cave et le visage rond. 



Le 10 février 1923, il épouse Louise Marthe TOUZÉ née le 11 octobre 1901. Louise est la sœur de Marie, la femme de Maxime et de Armand, l’époux de Yvonne. 
Auguste et Louise - Archives familiales

Je leur connais 5 enfants : André Émile (1925-1999), Jean Marcel (1926-2007), Paul, Gaston Roger, Claude Michel Léon. 

Auguste est décédé le 18 octobre 1953 à Messei âgé de 53 ans. Je ne sais pas quand est décédée Louise. 

7 – Paul Victor Émile JARDIN, mon grand-père et le dernier de la fratrie, naît le 9 novembre 1904 à Échalou au village de la Sauquerie. 

Paul JARDIN - archives familiales


Il épouse le 14 mai 1932 Susanne Marie Mathilde Juliette ROBET née le 11 août 1906, la fille de Jules « Gustave » ROBET et de Marie Joséphine MORE

Paul et Susanne - archives familiales
Pour l’anecdote, c’est le seul mariage de la fratrie Jardin où la mariée est en blanc. 

Ils vont avoir 13 enfants entre 1933 et 1951, d’abord 5 garçons puis 8 filles. Ils perdront 3 enfants en bas âge : le dernier des garçons (1937), les première et sixième filles (1939 et 1946). 

Paul décède le 3 décembre 1968 à Athis de L’Orne âgé de 64 ans. Susanne s’éteint le 9 février 1982 à 75 ans.

samedi 3 novembre 2018

#16AAGP – La fratrie de Marie Joséphine « Léontine » GRAINDORGE – sosa 29

J’avais présenté le projet #16AAGP dans cet article. Le principe est le même que pour le projet #32QC, recenser tous les frères et sœurs des 16 arrières-arrières-grands-parents de mes filles ainsi que leurs enfants. 

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil. 

Pour des raisons pratiques, je vais d'abord vous présenter les frères et sœurs de Marie Joséphine « Léontine » GRAINDORGE, la sosa 29 de mes filles. 

Sauf indication contraire, tous les lieux cités dans cet article se trouvent dans le département de l'Orne.

Jean GRAINDORGE (1814-1894), cerclaire, sosa 58 de mes filles a épousé Marie « Joséphine » LESECQ (1824-1911), tisserande, sosa 59 de mes enfants, le 22 février 1848 à Échalou. 


9 enfants vont naître de leur union : 
  1. Jean « Auguste » (1849-1897) 
  2. Marie Joséphine (1850-1851) 
  3. Marie Pierre « Paul » (1853) 
  4. Marie Mélanie Frazie (1855) 
  5. Marie François Arsène (1857-1859) 
  6. Marie Joséphine Eugénie (1860-1914) 
  7. Marie Irénée « Adolphe » (1862) 
  8. Marie Isidore Almire (1865-1865) 
  9. Marie Joséphine « Léontine » (1867-1916) 
J'avais brièvement évoqué tous ces « Marie » dans cet article :Marie ?


1 – Auguste voit le jour le 18 février 1849. Le 2 octobre 1877, il épouse à Échalou Victoire Eugénie BERTRAND, fille de Anne Françoise LESECQ et Pierre BERTRAND. Victoire Eugénie est la sœur de Pierre Victor BERTRAND qui a épousé Marie Nathalie Eulalie JARDIN (sœur de Victor Jules JARDIN, vous suivez?) 

Auguste et Victoire vont avoir 8 enfants : 

- Paul Jean Victor naît le 15 janvier 1879. Il est décédé à seulement 19 ans le 29 novembre 1898. 

- Eugène Emmanuel Léon naît le 1er janvier 1880 : dans les tables alphabétiques par année de recrutement pour 1900, il porte le numéro matricule 52 mais il est indiqué qu’il est exempté et décédé, mais je n’ai pas trouvé trace de ce décès. 

- Joseph Édouard Ludovic est né le 7 octobre 1881, il décède le 2 novembre suivant. 

- Ernest Léon « René » voit le jour le 25 mars 1883. Il effectue son service militaire du 16 novembre 1904 au 18 septembre 1906. Il se marie le 25 avril 1914 avec Marie MENARD, quelques mois avant d’être mobilisé pour la guerre. Il reçoit une croix de guerre avec étoile de bronze pour son attitude exemplaire lors de combats en mai 1917. Il est blessé au nez par éclat d’obus, il restera défiguré par « aplatissement du nez » et en subira une gêne respiratoire. Il décède le 18 février 1952 à 68 ans.

- Augustine « Léa » Eugénie naît le 11 juin 1886. En 1911, à 24 ans, elle est célibataire et vit avec sa mère, un frère et une sœur. Je ne sais pas si elle s’est mariée. 

- Marie Eugénie est née le 7 novembre 1887. Elle se marie à 35 ans le 24 juin 1923 avec Joseph Émile GARNIER

- Victor ou Victoire : mon épine généalogique pour cette famille. il est domicilié avec Victoire dans le recensement de 1911 dans lequel il est qualifié de fils, sabotier et né en 1889 à Échalou mais il est introuvable dans les registres des naissances d'Échalou, de même que dans les registres alphabétiques de recensement militaire. 

- Marie Germaine Renée voit le jour le 31 mars 1891, elle décède à 18 mois le 17 octobre 1892

Auguste décède le 3 décembre 1897 à 48 ans seulement. Je n’ai pas trouvé le décès de Victoire. En 1911, elle vit toujours à Échalou. 


2 – Marie Joséphine naît le 10 décembre 1850. Elle décède 2 mois plus tard, le 14 février 1851 


3 – Marie Pierre « Paul » voit le jour le 29 juin 1853. Le 22 octobre 1883, il épouse à Échalou Marie Madeleine « Victoire » GRAINDORGE fille de Julien « Victor » GRAINDORGE et de Françoise Catherine GRAINDORGE. Je n’ai pas encore pu relier tous ces GRAINDORGE à ma lignée mais je ne suis pas remontée très loin de ce côté. Des recherches complémentaires s’imposent ! Dans un premier temps, Paul et Victoire s’installent à Échalou puis déménagent entre mai 1898 et septembre 1899 à Chahains distant d’une quarantaine de kilomètres d’Échalou. 

Paul et Victoire vont avoir 14 enfants : 

- Marie Berthe Florina esr née le 29 juillet 1884 et décédée 23 septembre 1884 

- Victor Amédée « Maximin » voit le jour le 4 mars 1886. En 1907, lors du recensement militaire, il est crémier à Paris. Exempté en 1908, il est reconnu apte au service armé par le conseil de révision d’Alençon le 3 décembre 1914. Appelé à l’activité le 19 février 1915, il intègre le 103e régiment d’infanterie. Passé au 37e régiment d’infanterie, il est porté disparu le 7 avril 1916 à Béthincourt (Meuse), il est déclaré « Mort pour la France » à cette date. Dans la retranscription de son décès à Paris 5e le 1er juillet 1919, il est indiqué qu’il est marié à Marie Louise Mathilde HERBINIERE, domiciliée en dernier lieu à Paris 5e, 58 rue Monge. 

- Adolphe « Théodorit » naît le 23 octobre 1887. Au recensement de 1901, alors que ses parents et tous ses frères et sœurs sont à Chahains, il réside à Échalou avec son grand-père maternel Victor GRAINDORGE. Il les a rejoint au recensement de 1906. Il effectue son service militaire du 1er octobre 1908 au 7 mars 1910 au 15e régiment des chasseurs à cheval. Il se marie à Paris, 4e arrondissement le 12 novembre 1912 avec Élodie Georgette SALLES. Les 2 époux sont employés de commerce. Rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il intègre le 14e régiment de Hussards. Blessé le 23 octobre 1918 par éclat d’obus au nez à Termes (Ardennes), il est hospitalisé à Valence le 27 octobre 1918. Démobilisé, il se retire à Paris, 127 rue de Bolivar. Par 2 fois, en 1926 et 1928, il sera condamné pour « tromperie sur la qualité de la marchandise vendue », la première fois à 100 francs d’amende, la deuxième fois à 200 francs. Théodorit décède à Paris le 25 mai 1945 à l’âge de 57 ans. 

- Michel Marie Daniel voit le jour le 11 septembre 1889. Il effectue son service militaire du 5 octobre 1910 au 25 septembre 1912. Rappelé à l’activité, il intègre le 103e régiment d’infanterie le 3 août 1914. Il est porté disparu à Ethe (Belgique) le 22 août 1914. Sa famille sera informée en novembre qu’il est en fait prisonnier. Il sera prisonnier successivement dans les camps de Ohrdruf, Ingolstadt et Eichstätt. Il sera rapatrié le 27 décembre 1918. Il épouse à Ciral le 14 juin 1921 Marie Eugénie THOMAS. Il sera libéré par anticipation du service militaire le 17 octobre 1937 car père de 8 enfants. Il décède à 78 ans à La Lande de Goult le 14 novembre 1967. 

- Amélie « Amicie » naît le 26 avril 1891. Elle épouse Auguste Eugène LABBÉ le 19 novembre 1912 à Chahains. Elle décède à 90 ans le 12 novembre 1981 à L’Aigle. 

- Émile Paul René voit le jour le 15 août 1893. Parti au service militaire le 27 novembre 1913, il passe aux armées le 8 octobre 1914 au 2e régiment d’artillerie coloniale. Cité à l’ordre du régiment le 11 décembre 1917, il reçoit une croix de guerre étoile de bronze. Il se marie à Chahains le 21 février 1922 avec Louise Marie Lucie LECOCQ. Il décède le 22 février 1966 à 72 ans. 

- Émilien « Antoni » naît le 19 septembre 1895. Son incorporation dans l’armée est retardée par 2 fois pour cause de « faiblesse ». Il est finalement incorporé le 3 septembre 1916 et passe aux armées le 17 mars 1917 au 223e régiment d’artillerie. Il s’installe comme charcutier à Paris et y épouse le 8 janvier 1920 dans le 5e arrondissement Marie Célestine GROSSAT, cuisinière originaire de la Loire. Antoni décède dans le 14e arrondissement de Paris le 23 novembre 1959 à 64 ans. 

- Marie « Juliette » naît le 5 octobre 1896. A 30 ans, le 22 février 1927, elle épouse Modeste Paul Jules Bruno GOMAS à Chahains. Elle décède le 28 février 1968 à Alençon âgée de 71 ans. 

- Madeleine Ernestine vient au monde le 22 mai 1898. Elle est la dernière de la fratrie à naître à Échalou. Elle se marie le 28 août 1929 à La Lande de Goult avec Jules Jean Gaston SERET. Elle décède au même endroit le 10 février 1976 à l’âge de 77 ans. 

- Gaston Paul est le premier à naître à Chahains le 25 septembre 1899. Il fait son service militaire du 15 mars 1920 au 31 janvier 1922. Il sera rappelé à l’activité le 27 janvier 1940. Fait prisonnier le 21 juin 1940 dans les Vosges, il sera rapatrié et démobilisé le 30 juillet 1941. Je ne lui connais pas de conjoint. Il décède à Carrouges  le 6 février 1982. 

- Marie Joséphine « Germaine » naît le 2 janvier 1901. Elle se marie une première fois à 19 ans le 25 septembre 1920 à Chahains avec Louis Marie CRESSENT. A 52 ans, elle épouse en secondes noces Alphonse BOUILLARD à Exmes le 31 juillet 1953. Elle décède à 90 ans à Falaise (14) le 15 novembre 1991. 

- Louis Arthur Georges voit le jour le 21 juin 1902. Il épouse à Saint Sauveur de Carrouges Germaine Jeanne Marie GESLIN le 27 avril 1926. Il décède âgé de 65 ans à Joué du Plain le 8 mars 1968. 

- Raymond naît en 1904 et Marguerite en 1905. je ne connais leur existence que via leur présence sur les recensements de 1906 et 1911. Les registres de leurs années de naissance ne sont pas encore en ligne. 

Paul décède le 28 septembre 1927 à Chahains à 74 ans. Je ne sais pas encore où et quand est décédée Victoire


4 – Marie Mélanie Frazie est née le 11 juillet 1855. A 25 ans, le 9 janvier 1881, elle épouse François Auguste MARIE originaire de Sainte Opportune (61), fils de Louis François MARIE et de Marie ANNE. Je ne leur connais qu’un seul enfant : Renée Marie Sédulie née le 17 février 1882. François décède le 6 février 1901 à 58 ans, il est indiqué sur son acte de décès qu’il "a été trouvé mort sur le chemin vicinal de Saint Gervais de Messei à Landigou en face les hameaux du Ronceray et du Plessis, commune d'Echalou". Je ne sais pas quand est décédée Marie. En 1911, à 55 ans, elle vit avec sa fille, son gendre Auguste « Eugène » CHANU et ses petits-enfants à Sainte-Opportune. 

5 – Marie François Arsène naît le 2 octobre 1857. il décède à seulement 18 mois le 8 avril 1859. 

6 – Marie Joséphine Eugénie voit le jour le 23 septembre 1860. Le 28 novembre 1885 à 25 ans, elle épouse Antoine Pierre « Selmour » GUERIN âgé de 27 ans, fils de Antoine Julien GUÉRIN et de Marie Virginie GUÉRIN et originaires de La Selle La Forge (61). C’est là qu’ils s’installent et où naissent leurs enfants. Selmour a le même arrière-grand-père que Eugène Pierre GUERIN, le sosa n°52 de mes filles dont je reparlerais un jour dans le cadre du projet #32QC. Marie et Selmour vont avoir 9 enfants : 

- Émilien Octave Antoine est né le 23 septembre 1886. Exempté du service militaire en 1907 pour « arrêt du développement » (il mesure 1m54), il est rappelé à l’activité le 22 février 1915 et intègre un bataillon de chasseurs à pied. Il sera tué à l’ennemi le 31 octobre 1916 devant Sailly-Saillisel (Somme) et déclaré « Mort pour la France ». 

- Jules Adolphe voit le jour le 8 janvier 1888. Il est exempté du service militaire en 1909 pour « pied bot ». Maintenu exempté en 1914, il est classé « service auxiliaire » le 5 avril 1917 pour « pieds plats et valgus droit très accentué ». Il est incorporé au 4e escadron du train le 15 mai 1917. Parti aux armées le 6 janvier 1918, il est évacué malade le 28. Reparti aux armées , le 16 mars 1918, il y reste jusqu’à sa démobilisation. Il décède à Échalou le 22 octobre 1936 à seulement 48 ans. Je ne lui connais pas de conjoint. 

- Germaine Fernande Antoinette naît le 31 octobre 1889. Elle se marie à La-Selle-La-Forge le 11 octobre 1919 avec Auguste Léon Victor TABESSE. Elle décède à 65 ans à Flers le 29 juin 1955. 

- Marie Amicie voit le jour le 11 septembre 1891. Elle décède le 4 avril 1970 à Échalou âgée de 78 ans. Je ne lui connais pas de conjoint. 

- René Bénoni voit le jour le 18 décembre 1893. Ajourné par 2 fois pour faiblesse, il est finalement incorporé au 130e régiment d’infanterie le 15 décembre 1914, il part aux armées le 2 avril 1915 et sera envoyé en orient en décembre 1917, il y restera jusqu’en septembre 1919. Blessé par éclats de grenade aux jambes en juin 1918, il finira la guerre avec le grade de caporal. Le 27 février 1922 à Messei, il épouse Eugénie Albertine Germaine LEMOINE. Il décède à seulement 44 ans le 30 avril 1938. 

- Fernand Léon naît le 27 décembre 1895. Il est incorporé le 15 décembre 1914 au 130e régiment d’infanterie comme son frère René, il part aux armées le 24 mars 1915. Blessé par balle à la fesse droite le 9 juillet 1915, il retourne au front le 25 octobre 1915. Sa blessure lui causera des névralgies intermittentes. Il se marie le 8 mai 1920 à La Carneille avec Germaine Alice BLIN et décède le 21 juin 1964 à 68 ans à L'Aigle.

- Antoine Henri vient au monde le 12 juin 1898. Il est incorporé au 103e régiment d’infanterie le 1er mai 1917, il part aux armées le 16 avril 1918. Porté disparu dans la Marne le 15 juillet 1918, il est fait prisonnier, il sera rapatrié le 30 décembre 1918. Il passe caporal le 15 septembre 1919 et sera renvoyé dans ses foyers le 28 mai 1920. Il épouse Marie Julienne Germaine LEMOINE à Banvou le 28 avril 1923. Il décède à 77 ans le 26 novembre 1975 à Ronfeugerai. 

- Vital Marcel voit le jour le 30 janvier 1901. Il effectue son service militaire du 9 avril 1921 au 15 mai 1923. Il se marie le 9 janvier 1937 avec Alice Marie Nelli Angèle HARCOET. Il est rappelé à l’activité le 25 août 1939 et affecté au dépôt d’infanterie n°41. Sa fiche matricule ne précise pas son parcours pendant le conflit. Il décède le 17 juin 1976 à 75 ans à La Carneille.

- Daniel Auguste naît le 3 novembre 1903. Je ne connais son existence que via sa présence sur les recensements de 1906 et 1911. Le registre de son année de naissance n’est pas encore en ligne. 

Marie Joséphine décède à 53 ans le 3 juillet 1914. Selmour décède le 1er décembre 1926. 


7 – Marie Irénée « Adolphe » naît le 26 juin 1862. Il se marie tardivement à 41 ans le 14 mai 1904 avec Justine « Eugénie » Joséphine BERTRAND fille de François Jacques BERTRAND et de Anne Victoire DEVERRE. Eugénie est la cousine germaine (par sa mère) de Victor François Alexandre LECORNU, sosa 54 de mes filles qui fait partie du projet #32QC et dont je vous parlerai plus tard. Au mariage, Eugénie est âgée de 35 ans et est veuve depuis 1901 de François Pierre PLESSIS. Je ne leur connais pas d’enfant. Je n’ai pas trouvé non plus d’enfant du 1er mariage d’Eugénie. En 1906, le couple est installé à Échalou. Sur le recensement de 1911, Eugénie est déclarée veuve. Adolphe est donc décédé entre 1906 et 1911. 

8 – Marie Isidore Almire voit le jour le 26 avril 1865, il décède à 14 jours le 10 mai suivant. 



A bientôt dans un prochain épisode pour vous présenter la famille de Léontine GRAINDORGE et de Victor JARDIN.

dimanche 28 octobre 2018

Tranche de vie : les contrariétés de Frédéric

Cette histoire est basée sur des faits généalogiques réels mais a été légèrement romancée par mes soins. Elle s’insère dans la rubrique « Tranche de vie » initiée avec cet article.

Frédéric Marc MAZOT et Prudence « Sévère » CHICOT vivent au hameau des Bordeaux sur la commune d’Eturqueraye dans l’Eure. Frédéric est journalier, il loue ses services au besoin dans les fermes voisines.

Ce 22 mars 1867 à 9h, Frédéric se rend à la mairie pour déclarer la naissance de son troisième enfant, son premier fils Henri Désiré Frédéric est né ce matin à 6 heures.

Sévère et lui sont déjà parents de 3 filles : Almédorine Emilie a 18 ans et demi, Louise « Albertine » presque 12 ans et Marie « Adelina » un peu plus de 10 ans.

Sa fille aînée Almédorine est servante de ferme à Routot, commune voisine. Il est contrarié car il vient de découvrir que cette dernière est enceinte. D’après sa femme, elle serait enceinte d’environ 5 mois. Il a eu beau la questionner, elle a refusé de dire qui est le père.

Ainsi, le 28 juillet 1867 à 18h, au domicile de ses parents, Almédorine met au monde une petite fille : Marie Almédorine.

En ce Noël 1870, Frédéric a le cœur lourd. Il est entouré de ses enfants et de sa petite-fille mais Albertine ne peut plus cacher son état. Elle n’a que 15 ans et 5 mois et devrait accoucher d’ici 2 à 3 mois… Et comme sa sœur, elle refuse obstinément de révéler le nom du père. Pourtant, il pensait pouvoir la surveiller mieux que sa sœur, elle n’a pas loué ses services dans une ferme, elle est couturière à la maison… Et puis, il la trouve bien jeune et fragile, supportera-t-elle un accouchement ?

Vendredi 10 mars 1871, la journée a été longue et douloureuse pour Albertine. Et à 22h00, elle accouche enfin d’un petit garçon. Mais hélas, le bébé décède. Charles Frédéric n’aura vécu qu’une heure et demi.

1872 : encore un Noël contrariant pour Frédéric : Almédorine, qui a trouvé une place dans une ferme à La Haye Aubrée, est de nouveau enceinte, et elle est toujours obstinément muette sur l’identité du père. Ça jase dans le voisinage, n’est-il donc pas capable de tenir ses filles ?

Almédorine revient s’installer chez ses parents pour vivre la fin de sa grossesse, elle n’est plus utile sur une ferme dans son état. Émilie « Almédorine » voit le jour le 20 mars 1873 à 23h00 chez ses grands-parents.

Noël 1873 : Frédéric et Sévère fêtent Noël entourés de leurs enfants et petits enfants. Il y a du monde autour de la table. Almédorine sa fille a 25 ans, Marie et Almédorine ses petites filles ont 6 ans et 9 mois et se portent bien. Albertine sa deuxième fille a 18 ans et demi, la troisième, Adelina, 17 ans. Enfin, son fils Henri fêtera ses 7 ans au printemps. En cette veillée de Noël, Frédéric aspire à un peu de sérénité.

1874, il doit être écrit que Frédéric ne pourra vivre serein : Albertine qui vient de fêter ses 19 ans est de nouveau enceinte.

5 décembre 1874, de nouveau une longue et éprouvante journée pour Albertine : Ferdinand Albert Désiré voit le jour à 22h00 mais il n’est pas bien portant, et la nuit suivante à 1h00 du matin, il décède, il n’aura vécu que 28 heures.

30 septembre 1878 : enfin une occasion de se réjouir, Frédéric marie sa première fille Almédorine. Elle a déjà 30 ans et le futur, Louis Prudent MARAIS en a 39. Ils se sont rencontrés à Bourneville, là où ils sont tous les 2 domestiques. Louis a bien voulu d’Almédorine et de ses deux filles, Marie, 11 ans, et Almédorine 5 ans et demi. Peut-être Frédéric aura-t-il enfin des petits enfants légitimes ?

8 janvier 1880 : c’est au tour d’Adelina, 23 ans, de se marier. Le futur, Louis Mathurin CARRIÉ, 26 ans, est cordonnier à Rougemontiers. Au moins, Adelina a préservé l’honneur de sa famille avant le mariage !

Hélas, la fin de l’année sera plus triste pour la famille Mazot : Almédorine décède le 17 novembre 1880 à Bourneville, elle avait seulement 32 ans. Elle laisse derrière elle 2 orphelines : Marie a 13 ans et Almédorine 7 ans et demi.

1882 et 1885, Adelina donne 2 petits-fils à Frédéric et Sévère : Fernand Louis Aimé le 3 janvier 1882 et Henri Louis le 27 avril 1885.

En 1886, Albertine a 30 ans et se marie enfin. Elle épouse Louis Désiré BENARD âgé de 33 ans, veuf depuis 7 mois et père d’une petite fille de 2 ans et 9 mois. Il faudra attendre plus de 11 ans pour qu’une fille vienne agrandir la famille : Louise Marie Albertine naît le 17 octobre 1897.

Le 14 février 1887, Marie, la fille aînée d’Almédorine, âgée de 19 ans et demi, met au monde à l’hospice d’Evreux, un petit garçon prénommé Léon. Elle est célibataire et domestique à Villez-sur-le-Neubourg, à une trentaine de kilomètres d’Evreux. Elle répète l’histoire de sa mère…

Lorsqu’elle épouse Désir André DUCHENE 2 ans et demi plus tard, le 7 septembre 1889, les époux reconnaissent Léon comme étant leur enfant et le légitime. Frédéric est soulagé : cet enfant là aura un père.

Le 19 avril 1892, une 3e petit-fils agrandit la famille : Adélina met au monde Albert Désiré.

Mais Frédéric est bien las, il sent ses forces le quitter et le 9 décembre 1892 à minuit, il rend son dernier souffle à l’âge de 67 ans.

Adélina aura encore 3 enfants : Henriette (1895), Maurice (1895) et Aliette (1901).

Henri, le seul fils de Frédéric, se marie en 1894 et n’aura (à ma connaissance) qu’un seul enfant.

Sévère vivra jusqu’à 84 ans : elle s’éteint le 26 août 1908 à Rougemontiers chez sa fille Adélina.

vendredi 10 août 2018

#16AAGP – La fratrie de Victor Jules JARDIN – sosa 28

J’avais présenté le projet #16AAGP dans cet article. Le principe est le même que pour le projet #32QC, recenser tous les frères et sœurs des 16 arrières-arrières-grands-parents de mes filles ainsi que leurs enfants.

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil.

Pour des raisons pratiques, je vais d'abord vous présenter les frères et sœurs de Victor Jules JARDIN, le sosa 28 de mes filles.

Victor JARDIN, menuisier, sosa 56 de mes filles a épousé Victoire « Angélique » HUET, tisserande, sosa 57 de mes enfants, le 15 novembre 1852 à Flers.

4 enfants vont naître de leur union :
  1. Marie Angélique « Nathalie » naît le 1er septembre 1853,
  2. Maria Nathalie Eulalie voit le jour le 18 janvier 1855,
  3. Marie Victoire « Aristide » naît le 22 juillet 1858,
  4. Victor Jules, le seul garçon, sosa 28 de mes filles, vient au monde le 19 mai 1862.

Le 20 novembre 1873 est jour de fête dans la famille : Nathalie et Maria se marient.
D’abord Nathalie, à 16h, épouse Paul Auguste GRAINDORGE, cultivateur, puis à 17h, Maria épouse Pierre Victor BERTRAND, charpentier.
Le 20 février 1882, c’est au tour d’Aristide d’épouser Pierre Victor GRAINDORGE, cultivateur.
Enfin, le 23 mai 1889, le dernier de la fratrie, Victor Jules épouse Marie Joséphine « Léontine » GRAINDORGE.

Résumons-nous : les 4 frère et sœurs JARDIN épousent 3 GRAINDORGE et 1 BERTRAND.

Mais y-a-t-il un lien entre ces GRAINDORGE ?

Commençons par Paul Auguste GRAINDORGE, l’époux de Nathalie : il est le fils de Pierre Auguste GRAINDORGE et de Catherine Rosalie LESECQ, le premier frère de Jean GRAINDORGE sosa 58 et fils de Jean GRAINDORGE et Marie Jeanne CHEVALIER (sosas 116 et 117) et la seconde sœur de Marie « Joséphine » LESECQ sosa 59 et fille de Jacques LESECQ et Marie Madeleine HESNARD (sosas 118 et 119).

Attardons-nous maintenant sur Pierre Victor BERTRAND, l’époux de Maria : ses parents sont Pierre BERTRAND et Anne Françoise LESECQ, fille de Jacques LESECQ et Marie Madeleine HESNARD (sosas 118 et 119) et donc sœur de Catherine Rosalie et de Marie « Joséphine ».

Ainsi Nathalie, Maria et Victor ont épousé 3 cousins germains :



Quant à l’époux de Aristide, Pierre Victor GRAINDORGE, il est le fils de Julien François GRAINDORGE et de Marie GAUQUELIN et je n’ai pour l’instant pas relié ces GRAINDORGE à mon arbre.


1 -Nathalie et Paul GRAINDORGE vont avoir 3 enfants :

- Maria Pauline Nathalie est née à Échalou le 17 juillet 1875, elle épouse le 5 octobre 1901 Constant François Eugène GESLIN né le 28 novembre 1870 et elle décédera en 1971 à 96 ans.

- Marie Rosalie « Albertine » est née à Échalou le 30 janvier 1878 , elle épouse à une date et un lieu inconnus Émile Léon, un enfant naturel né en 1873. Après l'avoir longuement cherchée, je l'ai retrouvée grâce à Filae sur les recensements de 1906 à Saint-Pierre-sur-Dives où elle réside avec son époux. Elle y est toujours en 1911, sans enfant. Elle y décède le 27 janvier 1915 à seulement 36 ans.

- Paul Joseph Alcide est né le 11 novembre 1883 à La Selle La Forge. Il épouse le 6 novembre 1909 à La-Selle-La-Forge Alexandrine Albertine HUET née en 1883 fille de Charles « Virgile » HUET et de Marie Eugénie Victoire BERTRAND. Il faudra que je pousse quelques investigations pour voir si je les relie aux HUET et BERTRAND de mon arbre. Paul décède sur le champ de bataille le 28 mars 1915 à Mourmelon-Le-Grand. Il sera déclaré « Mort pour le France ».

Nathalie est décédée entre 1909 (mariage de son fils) et 1915 (décès de sa fille). Paul lui est toujours en vie en 1915.


2 - Maria et Pierre BERTRAND vont avoir 8 enfants, tous nés à Échalou :

- Marie « Eugénie » Ludivine, née le 31 octobre 1876, épouse à Échalou le 15 novembre 1902 Isidore Alexandre MACÉ. Elle décède à Ronfeugerai à 90 ans le 29 décembre 1966.

- Victor Joseph né le 2 juillet 1878 décède le jour de ses 5 mois le 2 décembre 1878.

- Antoine Anatole Eugène né le 16 juin 1879 décède 1 mois après son 4e anniversaire le 17 juillet 1883.

- Maria Victorine Ludivine est née le 20 décembre 1881. Elle épouse François Auguste CHATELAIS le 28 novembre 1905.

- Camille Adrienne « Augustine » est née le 1er novembre 1883. Elle devient religieuse. Elle décède le 27 mars 1935 à L'Aigle alors qu'elle est directrice du Pensionnat Saint-Jean.

- Eugène Joseph né le 11 avril 1886 épouse le 12 septembre 1911 à Durcet, Thérèse Gabrielle Marie GESLIN. Il décède à 63 ans le 22 septembre 1949.

- Paul « Ernest » né le 20 octobre 1889 épouse le 9 octobre 1920 Aline Yvonne GARNIER.

- Paul Edmond Fernand est né le 14 avril 1892. Parti au service militaire le 9 octobre 1913, il intègre le 10e régiment du génie et est mobilisé en 1914. Promu d'abord caporal, puis sergent, il se distingue et reçoit une croix de guerre avec une étoile de bronze et deux étoiles d'argent. Il est tué à l'ennemi le 8 août 1918 dans une explosion à Ciry-Salsogne (Aisne). Il avait 26 ans.

Je ne connais pas les dates et lieux de décès de Maria et Pierre. Il faudra que je me procure les copies des actes de mariage de leurs enfants pour essayer d'en savoir plus.


3 - Je n'ai pas trouvé d'enfant pour le couple Aristide et Pierre GRAINDORGE. Aristide décède le 20 juin 1884 à Messei un peu plus de 2 ans après son mariage, elle avait seulement 25 ans. Je n'ai pas retrouvé le trace de Pierre et ne sais pas ce qu'il devient.


A bientôt dans un prochain épisode pour vous présenter la famille de Victor JARDIN et de Léontine GRAINDORGE.

dimanche 10 juin 2018

#32QC – Marie « Joséphine » LESECQ – sosa 59

Et voici le 4e article de la série #32QC. 

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne.

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil.

Je maintenant vous présenter la fratrie de Marie « Joséphine » LESECQ, sosa 59 de mes filles, épouse de Jean GRAINDORGE que je vous ai présenté dans un précédent article

Pour commencer, repérons où se situe Joséphine dans l’arbre de mes filles. 



Pour rencontrer cette famille, nous restons à Échalou, la même commune d’origine que Jean. 

Mais cette fois-ci, nous nous rendons dans le village des Mézerets situé à moins de 1 km à l’ouest du bourg d’Échalou. 

Carte issue du site Géoportail


Les parents de Joséphine sont Jacques LESECQ (1787-1824) et Marie Madeleine HESNARD (1786-1830). Tous les 2 sont originaires d'Échalou et c’est là qu’ils se sont mariés le 23 décembre 1808.

Joséphine est la benjamine d’une fratrie de 9 enfants : 

- Jacques François LESECQ naît le 3 février 1810. Il décède le 7 du même mois à seulement 4 jours.

- Marie Charlotte LESECQ voit le jour un peu plus de 9 mois après son frère, le 19 novembre 1810 mais décède dès le lendemain.

- Anne LESECQ vient au monde le 20 mai 1812 et comme les 2 premiers enfants du couple, elle décède rapidement, le 29 mai 1812 âgée de 9 jours.

- Anne Françoise LESECQ naît le 9 novembre 1813. Elle devient fileuse. Le 18 janvier 1844, elle épouse Pierre BERTRAND, charpentier de 33ans, fils de Pierre BERTRAND et Françoise LECOUTURIER. Ils auront 3 enfants: Pierre « Victor » (1842), Victoire Eugénie (1848) et Marie « Eugène » (1853). Pierre décède à 76 ans le 5 septembre 1887. Anne Françoise s’éteint à son tour le 29 décembre 1891 à 78 ans.

- Marie Anne LESECQ voit le jour le 24 décembre 1815 et décède à 21 mois le 17 octobre 1817. 

- Catherine Rosalie dite « Rose » LESECQ naît le 30 août 1817. Le 22 mai 1845, elle épouse Pierre Auguste GRAINDORGE.
Ils auront 6 enfants : Paul Auguste (1850), François Baptiste (1852), Rosalie Victoire Marie (1853), Joseph Marie Jean Albert (1856), Marie Alcide (1858-1897), Marie Vital Alexandre (1863-1863). 
Je n’ai pas trouvé le décès de Rose. Son époux décède le 19 avril 1897. 

- Marie Joséphine LESECQ naît le 5 janvier 1820, Elle devient couturière. Elle épouse François AUNAY, tisserand de 31 ans, le 26 novembre de 1845. Il est le fils de Jacques AUNAY et Anne Perrine LESECQ. Je n’ai pas encore poussé les investigations pour savoir s’il y a lien de parenté entre Marie et sa belle-mère. Le couple aura 3 enfants : Victor François (1847), François (1850) et Mary Jean Hilert (1854). Marie décède à 62 ans le 29 avril 1882. Son époux lui survit 10 ans et meurt à son tour le 26 février 1892 à 77 ans.

- Jacques Victor LESECQ vient au monde le 10 septembre 1822. Il sera tisserand mais décède prématurément, encore célibataire, à 24 ans le 2 mai 1847.


Marie « Joséphine » quant à elle naît le 7 décembre 1824. Elle ne connaîtra jamais son père car ce dernier décède un peu plus de 2 mois avant sa naissance le 26 septembre 1824.

Sa mère décède à son tour le 11 mai 1830 alors qu’elle n’a que 5 ans et demi.

Quand la fratrie se retrouve orpheline, elle se compose de Anne (16 ans et 6 mois), Rose (12 ans et 8 mois), Marie (10 ans et 4 mois), Jacques (7 ans et 8 mois) et Joséphine (5 ans et 5 mois). 

Aux recensements de 1836 et 1841, les 5 enfants vivent tous ensemble seuls sans autre adulte. 

Joséphine épouse Jean GRAINDORGE, le frère de son beau-frère, le 22 février 1848. 

Ils auront 9 enfants : 

- Jean « Auguste » (1849-1897)
- Marie Joséphine (1850-1851)
- Marie Pierre « Paul » (1853)
- Marie Mélanie Frazie (1855)
- Marie François Arsène (1857-1859)
- Marie Joséphine Eugénie (1860-1914)
- Marie Irénée « Adolphe » (1862)
- Marie Isidore Almire (1865-1865)
- Marie Joséphine « Léontine » (1867-1916)

Jean décède le 17 février 1894 à 79 ans. Au recensement de 1911, alors âgée de 86 ans, Joséphine vit à la Graindorgère où elle s’était installée avec son époux. Elle partage le foyer avec sa fille Marie Joséphine Eugénie (50 ans) et son petit-fils René Bénoni GUÉRIN âgé de 17 ans. 

Je vous parlerai des 9 enfants de Joséphine et Jean dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.


J'avais évoqué le père de Joséphine dans deux articles :

mercredi 6 juin 2018

#32QC - Jean GRAINDORGE - sosa 58

Et voilà le 3e article de la série #32QC.

J’ai présenté la liste des 32 quadrisaïeux dans cet article, les liens vers les articles sont actualisés au fur et à mesure de leur écriture et mise en ligne.

Nota bene : Quand un prénom est entre guillemet, c’est qu’il s’agit du prénom d’usage. La personne concernée pourra alors être prénommé de ce prénom seul, même si ce n’est pas le premier qui apparaît à l’état civil.

Je vais maintenant vous présenter Jean GRAINDORGE (sosa 58 de mes filles)
et ses frères et sœurs.

Pour commencer, repérons où se situe Jean dans l’arbre de mes filles.

Pour rencontrer cette famille, nous nous rendons à Échalou, petite commune située à l’ouest du département de l’Orne.
Carte issue du site Géoportail
Et plus précisément, c’est le hameau de la Graindorgère qui accueille nos protagonistes du jour. Il est situé à moins de 2 km au sud du bourg d’Échalou.

Je suppute que ce hameau est le berceau des Graindorge depuis quelques générations déjà...
Carte issue du site Géoportail


Les parents de Jean sont Jean GRAINDORGE (1782-1853) et Marie Jeanne CHEVALIER (1792-1870). Ils se sont mariés à Bellou-en-Houlme, commune d’origine de Marie Jeanne, le 10 octobre 1812. Bellou se trouve à environ 6km au sud-est d’Échalou.

Jean est l’aîné de 6 enfants, il est né 8 octobre 1814.

Voici les frères et sœurs de Jean :

- Marie « Félicité » GRAINDORGE est née le 21 février 1817. Elle devient fileuse. Elle décède célibataire et sans descendance à 23 ans le 29 mai 1840.

- Pierre Auguste GRAINDORGE voit le jour le 24 octobre 1819. Il devient cultivateur et cerclier* (ou cerclaire ou cercleur selon les actes). Il se marie à 25 ans le 22 mai 1845 avec Catherine Rosalie LESECQ, fille de Jacques LESECQ et Marie Madeleine HESNARD.
Ils auront 6 enfants : Paul Auguste (1850), François Baptiste (1852), Rosalie Victoire Marie (1853), Joseph Marie Jean Albert (1856), Marie Alcide (1858-1897), Marie Vital Alexandre (1863-1863).
Le 22 février 1848, il est témoin au mariage de Jean.
Il s’éteint à 77 ans le 19 avril 1897. Je n’ai pas trouvé le décès de son épouse Catherine Rosalie.

- François GRAINDORGE naît le 7 mars 1823. Il décède à 21 ans le 3 juin 1844 à Gaillon (Eure), bien loin d’Échalou. Dans son acte de décès à Gaillon, il est indiqué qu’il est domicilié à Échalou et qu’il est domestique. Que pouvait-il bien faire à Gaillon ??

- Marie Victoire GRAINDORGE voit le jour le 4 mars 1829. Elle se marie sur le tard à 42 ans le 9 mars 1871, avec Alexandre Charles PENLOU, fils de François PENLOU et de Anne DESHAYES. Ce dernier a 50 ans. Ses frères Jean et Pierre Auguste sont témoins. Le couple s’installe à Bellou-en-Houlme et c’est là que naît le 20 mai 1872 leur fils unique Paul « Émile ». Alexandre décède à 81 ans le 19 janvier 1902. Sur les recensements de 1906 et 1911, Marie est domiciliée avec son fils, sa bru et ses petits enfants à Bellou-en-Houlme. Elle est donc décédée après 1911 mais je ne connais pas la date exacte.

- Auguste GRAINDORGE est né le 7 juillet 1834. Comme son frère Pierre Auguste, il est cerlcier*. Le 30 juin 1864, à 29 ans, il épouse Marie Rosalie Anastasie DELAUNAY, âgée de 19 ans, fille de Louis DELAUNAY et de Marie DUVAL. Ils ont 6 enfants : Marie Jean « Auguste » (1865), Louis (1867-1871), Pierre « Émile » (1869), Marie « Berthe » (1873-1953), Maria « Augustine » (1882-1963). Auguste s’éteint à seulement 51 ans le 30 août 1885. Son épouse lui survit presque 20 ans et s’éteint à 59 ans le 29 septembre 1904.

Jean, comme ses frères, devient « cerclier* » (ou cerclaire ou cercleur)
Il épouse Marie « Joséphine » LESECQ le 22 février 1848. Joséphine est la sœur de Catherine Rosalie, femme de Pierre Auguste. Jean a 33 ans et Joséphine 23.

Ils auront 9 enfants :

- Jean « Auguste » (1849-1897)
- Marie Joséphine (1850-1851)
- Marie Pierre « Paul » (1853)
- Marie Mélanie Frazie (1855)
- Marie François Arsène (1857-1859)
- Marie Joséphine Eugénie (1860-1914)
- Marie Irénée « Adolphe » (1862)
- Marie Isidore Almire (1865-1865)
- Marie Joséphine « Léontine » (1867-1916)

J’avais brièvement évoqué cette fratrie dans l’article « Marie ? » .

Jean décède à 79 ans le 17 février 1894.

Je vous parlerai des 9 enfants de Jean dans un prochain article dans le thème #16AAGP que j’ai évoqué dans cet article.


* Le cerclier (ou cercleur) était le fabricant de cercles en bois pour les tonneaux. Ce devait être un commerce important dans le pays du cidre, du poiré et du calvados.